LYSTEN (techno cinématographique) + TRIFOUILLE 1ER (performance electro et vjing sur télés)
Lieu: La Face B / Briançon
Une fois par mois, nous vous donnons rendez-vous pour les "Jeudis de la Face B". Une programmation engagée et underground !
Billetterie
Tarif normal 8€ + Adhésion à l'association Les Décâblés (prix libre) Tarif solidaire (de la Face B) 10€ Réservez en ligne sur notre billetterie !
LYSTEN
Lysten, musicien autodidacte, explore une musique instrumentale introspective et personnelle, alliant machines et piano droit. Avec son EP BIAS, il propose une aventure musicale immersive, où les silences et la mélancolie se mêlent à une chaleur intense, créant une expérience émotionnelle et paradoxale. Ce projet nordique et introspectif se clôt par un diptyque libérateur, Loving… Yourself, une invitation à s'aimer et à se libérer.
TRIFOUILLE 1ER
Trifouille1er est le projet solo du musicien Théo Secheppet, qu’il développe depuis 2018. Une
exploration passionnée dans la musique électronique, en à côté des esthétiques jazz et afrobeat
de ce saxophoniste de formation, que l’on a pu croiser dans les groupes Cadillac, Jumbo
System, Les Pompiers ou La Compagnie du Coin.
Après deux EP sortis sur le label Nowadays Records (Fakear, La Fine Équipe...) et plusieurs
collaborations avec des rappeurs (Puppetmastaz, Miscellaneous et Youthstar), Super
Onanisme Machine (“SOM” en contraction pudique) est le premier album de Trifouille. Mêlant
abstract hip-hop et électro, on y retrouve beats arythmiques, mélodies frontales, textures
analogiques et sonorités rétro, à la manière de Siriusmo, Mr Oizo ou Flying Lotus, influences
revendiquées de Théo.
Difficile, à pareille inventivité, de concéder un talent à l’autre. Entre abstraction et efficacité,
second degré kitsch et expérimentations, Trifouille1er a décidé de ne pas choisir, préférant faire
naviguer sa musique sur des eaux troubles, diaboliquement voyageuses.
“Merci chiffon”, ouverture de l’album et tube autoproclamé nous plonge d’emblée dans une
rave aquatique à la mélodie imparable. A sa suite, “Glissades” prend des airs de dubstep 8-bits,
tandis que “Bois Mouillé” ouvre encore d’autres portes par sa polyrythmie bizarroïde et ses
nappes psychédéliques. Séquences après séquences, les formes se métamorphosent sous nos
yeux dans un pays des merveilles synthétique et fantasque, saisissant et insaisissable à la fois.
On se plaît à rêver d’un dancefloor où Alice rencontrerait Mario Bros, où la musique du
futur percuterait les raves des années 2000 dans un grand frisson de folie. Le voyage se
clôt par un “Gorga” plus contemplatif, apaisé, comme un retour au pays après une Odyssée qui
nous aura transporté loin, et pour longtemps.
Cet album trouve sa prolongation dans un projet plus vaste, initié en 2023 en collaboration avec
le vidéaste Victor Martin. Les deux artistes ont mis en place un dispositif scénique associant
set électro joué en live et vidéos tweakées en direct sur de vieilles télés cathodiques. Une
manière d’enrichir l’expérience sensorielle du public et de continuer à mêler fun et
expérimentations techniques, au service de la piste de danse et des voyages hallucinés, cela va
sans dire.